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Cécile Gillet Textes
Autrice et auto-éditrice indépendante
Bienvenue
sur mon site
Aux lecteurs et lectrices flânant au gré des pages, à celles et ceux venus à la recherche d'infos précises, à tous les autres, pas tout à fait convaincus : un grand merci. Pour votre détour, pour votre intérêt et même, oui, pour vos doutes. Belle découverte et bonne lecture ! à poursuivre par l'achat du livre autoédité ;-)
POURSUITE
Ma pratique d’écriture n’est pas récente… J'ai régulièrement participé à des concours ou à des ateliers. Quand, par ailleurs, je poursuivais la rédaction de récits plus intimes et singuliers, dans des formats différents. Toujours avec la volonté d’atteindre l’essentiel, l’essence des êtres et des situations. Même dans ce que la vie et le quotidien ont de banals. Des retours, positifs, concernant ces textes amateurs, ainsi qu’un réel désir de m’exprimer par l’écriture, m’encouragent à en faire davantage et à octroyer plus de temps à ce travail.
L’écriture du livre « Histoire d’une HDT », premier livre auto-édité, nécessitait la création d’une micro-entreprise. C’est donc naturellement que j’ai voulu relever ce double défi : la création de la structure qui me permettait de vendre cet ouvrage, le pari que cette micro-entreprise perdure. Je reste confiante, puisque je me situe encore au début de l’aventure. Et que j’ai d’autres textes en réserve.
La révélation « au grand jour » de ma pathologie, n’a pu se faire qu’après un certain nombre d’années… 18 ans pour être précise. L’âge d’une majorité, un âge où l’individu devient responsable de ses actes. Ainsi, au moins symboliquement, j’ai souhaité agir sur ce handicap, le maîtriser pour moins le subir.
Histoire d'une HDT
Avril 2023
Riche d’un texte initial et de la promesse de le retravailler avec une professionnelle, Pauline Kasprzak, alors professeur littéraire à La Fabrique, espace artistique de Metz, l’envie et le besoin de réécrire ce texte fondateur, se sont imposés. Ainsi, des nombreux thèmes et personnages présents au sein de ce texte originel, et après plusieurs essais d’écriture, un sujet principal s’est imposé. Un sujet d’actualité, bien que marginal : celui des pathologies mentales.
Offres et tarifs
La Base Les Curieux Les Malins
1 livre + 4,80 € frais d'envoi :
14,80 € TTC
2 livres + 1 audio-livre
+ 4,80 € frais de port offerts
25 € TTC
Précisions: le type d'achat pour les offres avec l'audio-livre, comprend bien des articles physiques ( les livres ) et des fichiers numériques ( audio-livre ).
Valeur d'un audio-livre : 5 € TTC (vente exclusive dans les offres ; acquisition à l'unité à venir ).
L'audio-livre, différent des 2 extraits proposés en page En Bref: il n'y a pas de fond musical.
Une narration et une interprétation le composent seules.
Frais de port pour 2 livres : 4,80 € / Si 3 livres : 6,80 €. Tous les envois se font en suivi.
Il est possible d'acheter un livre en privilégiant un contact direct dans une librairie indépendante. "La pensée sauvage" - 23 av. de Nancy/ 57000 Metz ; Chez Josette - 5 Rue de l'Arquebuse ou à Librairie Rimbaud - 26 rue de la République/ toutes les 2 à Charleville-Mézières. D'autres "grosses" enseignes permettent l'achat. Il est possible aussi de passer par gmail, Facebook ou Instagram. Enfin je vous invite à suivre "l'actualité" en ce qui concerne les présences lors de salons par ex, afin de bénéficier d'échanges directs ;-)
Pourquoi ce site ?
Après la création de deux blogs consacrés à divers textes, blogs à la fréquentation plus qu'intime - minimale - et suite à ma critique sans concession de ces derniers, j'opte pour la fin de leur mise à jour et de leur publication.
Avec ce site, tout frais, je tiens à vous faire part des projets qui m'occupent, des collaborations possibles ou, "tout simplement" du travail d'écriture qui m'anime.
Ainsi, ce site s'apparentera plus à un site "vitrine" qu'à un site d'achat direct.
Bien évidemment, vous pouvez acquérir les articles, ou les offres proposées ici.
La présentation détaillée de chaque possibilité, vous permet d'affiner vos choix.
Un simple email à cecile.gillet2021@gmail.com ou en passant par les réseaux sociaux permet de préciser votre commande.
Enfin, à travers ce site, je tends à une forme de professionnalisation... professionnalisation qui entraîne quelques changements. En premier lieu, ceux correspondant à l'accès aux textes proposés.
D’autres lectures sont venues compléter et, mieux encore, illustrer les informations données par Pauline Kasprzak, accompagnatrice et guide tout au long de l’écriture de la novella « Histoire d’une HDT ». Ces distinctions et caractéristiques de différents genres narratifs, toutes relatives à un thème principal et central : l’autobiographie.
Les livres d’autofiction, " à l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie " (Hervé Guibert), et « La règle du Je » (Chloé Delaume), servirent d’exemples concrets. « La règle du Je » explore directement ce genre qu’est l’autofiction, et celui d'Hervé Guibert, par ses reconstructions (autour des personnages notamment) s’approche sans doute plus de ce que j’ai écrit avec « Histoire d’une HDT ».
Pour lire « Poil de carotte » de Jules Renard, retrouvé dans une boîte à livres, j’ai attendu un certain temps. Cette autobiographie romancée, sa structure, comme une succession de scènes de vie, m’intéressait et m’interrogeait. Pourquoi ne pas procéder de la sorte pour mon propre livre ? J’ai gardé cette idée en tête… Ayant aussi d’autres questions à l’esprit, d’autres « lignes rouges » à ne pas dépasser, je me suis penchée sur d’autres ouvrages qui m’ont permis de me positionner plus fermement.
Quelques livres lus au cours de l’écriture/ré-écriture de Histoire d’une HDT.
Lus par un hasard bien heureux, sur une pulsion, ou d’après des recherches, afin d’éclaircir des points particuliers pour mon livre, et répondre à certaines de mes interrogations. Ces livres, présentés non par ordre chronologique mais par thèmes, ont, tous à leur façon, permis d’aboutir au texte que je vous propose.
Avec, « Le bal des folles », de Victoria Mas et « Demain j’étais folle », de Arnhild Lauveng, j’ai pu définir vers quel « genre » de narration je ne voulais ou ne pouvais pas aborder. Ainsi, le livre, pourtant bouleversant, de Arnhild Lauveng, m’a confirmé ce vers quoi je ne voulais pas me diriger, à savoir un témoignage « pur » sur sa propre pathologie. Trop d’émotions, à la lecture du livre, auraient pu aussi être trop présentes lors de l’écriture de mon ouvrage, et auraient donc pu me freiner dans son écriture.
Il me fallait donc traiter ce sujet, sensiblement proche, avec plus de distance et de recul. Pour l’ouvrage, « Le bal des folles », le sujet et la manière dont il est abordé ( le sort par lequel étaient « soignées » et exhibées les femmes « hystériques » au 19è siècle par le docteur Charcot et son équipe) m’ont attiré ; et même si ce sujet n’est pas exactement le même que celui de mon livre. Pour être précise, la forme et le choix narratif d’évoquer plusieurs personnages m’a guidé. Cependant, à mon sens, et pour que le lecteur s’y retrouve, je devais me limiter à un certain nombre de personnages. Et ne pas les démultiplier.
C’est le cas avec le livre d’Olivier Adam, « Dessous les roses ». L’auteur, et avec lui les personnages, s’interpellent, débattent jusqu’à la dispute, sur la question de la liberté de créer, la liberté d’expression. Surtout quand celle-ci aborde des sujets personnels, privés, qui embrassent de fait de « vraies » personnes de la vie quotidienne. Le souhait de respecter chaque personne de mon entourage, proche ou lointain, aura probablement orienté mon récit. Chaque protagoniste évoqué, voire omis, l’a été dans l’objectif de nourrir l’histoire, d’incarner, avec j’espère la juste distance, chaque personnage fictif.
Pour achever cette liste, et alors que nous avions trouvé une structure narrative rythmée et fluide, j’ai acheté dans une bourse aux livres, « à l’aveugle », dans le sens où j’ignorais tout de ce texte, de son histoire à la forme de son récit, « Vernon Subutex », de Virginie Despentes. Quelle belle surprise ! Quel appui invisible ! Découvrir que la succession de points de vue, dans la forme de son livre, chaque chapitre épousant celui d’un personnage, et que cette construction « fonctionnait » et permettait aux lecteurs de vivre à travers les personnages, comme en immersion, m’a vraiment encouragée ! La forme d’« Histoire d’une HDT », si proche, devint soudain prometteuse…